Quand l'OLF s'en mêle...

samedi 18 avril 2009

« La difficulté d'écrire l'anglais m'est extrêmement ennuyeuse. Ah, mon Dieu! Si l'on pouvait toujours écrire cette belle langue de France! » Charles DICKENS.

L’anglais, dans les nouvelles technologies, a souvent la première place. Pour palier contre ce quasi monopole, des spécialistes de la francophonie tentent de créer de nouveaux mots équivalents pour éviter que le français ne s’anglicise trop. Citons entre autres l'Office québécois de la langue française (OQLF), à travers notamment le Réseau international francophone d'aménagement linguistique (Rifal). De nombreux critères sont appliqués dans le choix de ces nouveaux termes, parmi eux la conformité à la langue française, la richesse de la lexicalisation réèlle et potentielle, ou la facilité et maniabilité du terme dans une optique plus culturelle et subjective.

Voici quelques exemples :

Webmaster : administrateur de site.
URL : adresse universelle
Spamming :
arrosage
Information highway :
autoroutes de l’information
Tag : balise
Chat : causette
Newsgroup : forum
Smiley : frimousse ( au Québec, le mot choisi est : binette... )
Firewall : pare feu
Cookie : témoin de connexion
World Wide Web ou WWW : toile d’araignée mondiale ou TAM
Hacker : fouineur
Electronic mail ou e-mail : courriel. Ce terme constitue le succès du Rifal, en ce sens qu’on a vu des dérivés s’implanter, tels que courrielleur, courriéliser, courriéliste. Ce terme a donc bien été adopté dans la province québécoise, et au sein de la francophonie.

Birdie, lors de son voyage en France, a découvert un duo d'humoristes, Omar et Fred, et voudrait vous faire partager cette vidéo, pour le moins comique quant à la traduction de l'anglais au français...


2 commentaires:

grégoire a dit…

Sujet vaste et intéressant.On dit souvent que l'orthographe se perd, mais on comprend avec votre blog qu'il ne disparait pas mais qu'il évolue pour que les mots soient en phase avec leur époque. Ainsi même le picard, une des composantes du français, évolue et se met à " l'intarnète" sur le site "ch'picard.din.chl'intarnète".je pense qu'au 13 ème siècle lorsqu'il y avait opposition entre le picard et le francien pour la domination de la langue nationale unique, les érudits de l'époque n'avaient certainement pas penser à internet. Preuve qu'une langue doit savoir évoluer pour continuer à exister.Il y a surement la même chose avec le breton ou le basque.

PV a dit…

très drole ces comiques francais, cela anime ton blog merci pour la découverte.